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Federgon, l'une des fédérations des employeurs du secteur des titres-services, appelle une nouvelle fois les décideurs politiques et les syndicats à se mettre autour de la table pour trouver une solution au désaccord entourant les conventions collectives de travail (CCT) en vigueur. Une journée d'actions syndicales est prévue vendredi à Bruxelles.
Fin décembre, deux des trois fédérations d'employeurs du secteur, Federgon et Vlaams Platform DCO ASBL, ont unilatéralement dénoncé les CCT relatives à la prime de fin d'année et à l'allocation de chômage accordées aux travailleuses et travailleurs. Elles considèrent que la situation n'est plus viable financièrement et qu'elles étaient contraintes de dénoncer ces deux CCT pro forma afin de garantir la stabilité financière du secteur. Elles ont également exprimé la volonté de négocier de nouvelles conventions collectives sectorielles avec les syndicats.
Plusieurs actions de protestation ont depuis eu lieu en front commun syndical.
"La convention collective de travail (CCT) relative à la prime de fin d'année est aujourd'hui sur la table des syndicats pour signature, sans modification. Contrairement aux affirmations répétées des syndicats, les primes de fin d'année pour les aides-ménagères sont bel et bien garanties et continueront à être payées à l'avenir", se défend jeudi Federgon. "Les employeurs sont clairs : le montant de la prime syndicale reste inchangé. Nos conditions sont très transparentes. Si les syndicats signent les CCT telles quelles, rien ne changera pour les aides-ménagères. Les employeurs appellent avant tout à la paix sociale et à un dialogue social constructif afin que les syndicats et les employeurs puissent œuvrer ensemble à un avenir durable pour le secteur."
