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"Un traité historique sur les océans a finalement été adopté par les Nations unies après presque 20 ans de négociations et d'intenses mobilisations de la société civile", a réagi l'organisation environnementale Greenpeace dans un communiqué dimanche à l'accord trouvé à l'ONU sur le premier traité international de protection de la haute mer. "Ce traité est une énorme victoire pour la protection des océans, et montre que le multilatéralisme a toujours sa place dans un monde de plus en plus divisé."
Le texte comporte cependant des lacunes, souligne Greenpeace, et les gouvernements doivent veiller à ce que le traité soit mis en pratique de manière efficace et équitable.
L'adoption de ce traité réaffirme néanmoins la volonté d'atteindre l'objectif 30x30, à savoir protéger 30% des océans du monde d'ici à 2030, selon l'organisation environnementale. Il ouvre la voie à la création d'aires marines entièrement ou hautement protégées dans tous les océans du monde.
"Nous pouvons enfin passer des paroles aux actes", estime Laura Meller, chargée de campagne océans pour Greenpeace Nordic. "Les pays doivent adopter officiellement le traité et le ratifier le plus rapidement possible pour qu'il entre en vigueur, puis mettre en place les réserves marines entièrement protégées dont notre planète a besoin. Le temps presse et nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers".