Il y a des nourrissons, des adolescents... ils sont tous originaires des territoires ukrainiens occupés par les Russes. Arrachés à leurs parents, ils se retrouvent dans des camps en Russie et en Crimée. Les Russes veulent en faire des Russes. Quelques-uns d'entre-eux ont pu être récupérés par leurs familles. Il y a moins d'espoir pour les autres.
C’était il y a quelques semaines à Kiev dans centre d’accueil pour déplacés. Toutes ces mères ont un point commun : elles ont été séparées de leurs enfants, enlevés par les Russes. Tatiana habitait Kherson avec sa fille de 11 ans. Lorsque la ville tombe aux mains des Russes, Lilia est emmenée de force.
"J’étais submergée par l’émotion quand Lilia est partie. Et quand j’ai réalisé ce qu’il se passait, j’étais terrifiée. J’ai toujours voulu le meilleur pour elle", confie-t-elle.
La fille de Tatiana est dans un camp en Crimée, en territoire russe. On pourrait croire à un camp de vacances. L’objectif ici est de les rééduquer dans la loyauté à la Russie et à Vladimir Poutine.
Pour aller rechercher des enfants, un homme monte actuellement des opérations. Un long voyage débute. Hautement risqué. Direction la Pologne, le Bélarus allié de Poutine, la Russie pour pouvoir entrer en Crimée, annexé par Moscou. Et là… les retrouvailles ! On n’en saura pas plus sur les négociations.
La déportation des enfants, une arme de guerre.
A la tête de cette machine de guerre : une femme, Maria Lovan Belova. C’est elle qui gère la stratégie des déportations, des adoptions et des camps de rééducation. Il y en aurait 43 selon une enquête internationale. Moscou parle d’opération de sauvetage et de charité. Ils seraient des milliers arrachés à leur famille. Le gouvernement ukrainien les a recensés sur un site officiel.

Serie " russophobie " ...saison 2 , episode 3 ...???