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Engouement matinal mais énervement dans les files d'attente : les Congolais de République démocratique du Congo (RDC) ont commencé à voter mercredi pour des élections générales à haut risque auxquelles le président sortant, Félix Tshisekedi, se représente face à une opposition morcelée.
Un premier électeur a déposé son bulletin dans l'urne à 06h09, soit 9 minutes seulement après l'heure prévue, dans un bureau de Kisangani, dans l'est du pays qui, en avance d'une heure sur l'ouest, commençait à voter en premier.
Les opérations de vote ont ensuite débuté cahin-caha à Goma, Bukavu, Beni, Lubumbashi ou Tshikapa, avec des retards et dysfonctionnements plus ou moins importants.
Les électeurs s'attendaient à des retards, courants en République démocratique du Congo et susceptibles d'être aggravés par des difficultés d'acheminement du matériel électoral jusque dans les zones reculées.
Mais c'est semble-t-il à Kinshasa que les retards les plus importants vont être enregistrés.
Les horaires prévus d'ouverture des bureaux étaient de 06h00 à 17h00 locales. Mais au vu des retards au démarrage, la clôture du vote interviendra sans doute bien plus tard.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Denis Kadima, a précisé au média congolais Actualité.cd que "pour les bureaux qui vont ouvrir en retard, le temps perdu sera rattrapé. Cela signifie que si le centre ouvre à 10h00, il aura toujours droit à 11h00 de vote, s'il y a encore des personnes dans la file. S'il arrive que le matériel arrive tardivement, les gens vont toujours voter dans tous les cas, même s'il faut aller jusqu'au lendemain".
Près de 44 millions d'électeurs inscrits, sur un total d'environ 100 millions d'habitants, sont appelés à élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers communaux. Autre première, des Congolais de la diaspora doivent voter dans cinq pays.
