Les secours en Turquie et en Syrie poursuivent leurs efforts dans un froid glacial, pour rechercher des rescapés dans les décombres. Sébastien Dechamps, coordinateur humanitaire pour Caritas International a expliqué dans le RTL info 13h quelles étaient les priorités sur place.
"12 à 15 millions de personnes sont affectées d’une façon ou d’une autre sur une zone qui correspond à trois fois la taille de la Belgique. Aujourd’hui, il s’agit de survie, sauver les personnes qui peuvent encore l’être et puis la survie des rescapés. Là, on va parler d’abris. Les personnes craignent de rentrer chez elles, parce que les immeubles ne sont pas encore nécessairement tombés mais pourraient tomber. Il y a déjà eu 78 répliques, qui chaque fois représentent un risque pour elles. Il fait froid, elles sont dehors, elles ont faim et soif, elles ont besoin de soins, donc on est vraiment dans une toute première urgence avec les besoins les plus essentiels auxquels nos équipes essayent de répondre", a indiqué Sébastien Dechamps.
Il ajoute qu"il y a la question de l’accès aussi qui est fort différent en Turquie et en Syrie, c’est vrai que l’impact est principalement en Turquie, mais la Syrie est très durement affectée et là le tremblement de terre s’est passé dans un contexte de destruction déjà existante. Cette région est depuis 12 ans en guerre et une ville comme Alep est encore en grande partie détruite et donc ces destructions s’ajoutent à une très grande misère, à des destructions déjà qui existaient, à des infrastructures qui sont inopérantes et une capacité d’accès qui est beaucoup plus difficile, aussi pour des raisons politiques et militaires. C’est une région qui est encore en guerre".
Des opérations de solidarité se déploient un peu partout, avec des dons, des collectes... Quels conseils donnez-vous ?
"Il y a 4.000 km entre la Belgique et l’épicentre du tremblement de terre, donc il est compliqué d’organiser des convois vers la Turquie ou la Syrie. Caritas International préconise d’envoyer le plus rapidement possible de l’argent aux associations qui travaillent sur place. L’essentiel des biens dont les personnes ont besoin sont disponibles sur place localement ou vraiment à proximité. Ils peuvent être achetés moins chers et parvenir beaucoup plus rapidement", a précisé le coordinateur humanitaire pour Caritas International.

la turquie, alliée de poutine, a promis il y a qques années de mettre l'europe à sa botte; la syrie a déclaré vouloir mettre l'apocalypse sur l'occident et être l'ennemi mortel de l'europe !! ...pour moi ça me suffit !!