Accueil Actu

Présidentielle: Bardella (RN) dénonce les "méthodes déloyales" d'Eric Zemmour

Le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, a dénoncé dimanche les "méthodes déloyales" d'Eric Zemmour pour attirer les cadres du RN pour la suite de sa campagne présidentielle.

Chez "Eric Zemmour, ils ont contacté tout le monde, ils promettent de l'argent, des investitures aux élections législatives, ce sont des méthodes déloyales. Je me demande si l'opération Eric Zemmour n'est pas là pour empêcher l'élection de Marine Le Pen", a-t-il déploré sur BFMTV.

Revenant sur les départs du RN d'élus comme Gilbert Collard, "un amoureux de la provocation, du buzz et de la polémique", M. Bardella a estimé qu'une "clarification" était en cours "dans le camp des patriotes".

"Il y a ceux qui veulent gouverner. Et ceux qui veulent témoigner. Marine Le Pen se bat pour accéder à l'Elysée. Eric Zemmour ne gagnera pas, il n'est pas là pour ça", estime le président du RN, qui accuse ceux ayant rallié l'ex-polémiste de vouloir se "placer" pour "l'après", déplorant un "spectacle affligeant".

Interrogé sur Marion Maréchal, la nièce de la candidate du RN, qui dit pencher plutôt du côté d'Eric Zemmour, M. Bardella "comprend que Marine Le Pen soit blessée de ce choix-là" mais Mme Maréchal "fait ce qu'elle veut".

Concernant l'eurodéputé Nicolas Bay, également donné sur le départ, il s'est félicité qu'il soutienne finalement la candidature de Marine Le Pen.

Nicolas Bay venait en effet d'assurer, dans le grand jury RTL-LCI-Le Figaro, qu'il soutenait "sans ambiguïté" la candidate du RN, ajoutant toutefois: "je n'ai pas à me justifier sur ce que je ferai dans un mois, six mois ou un an" et "je ne considère pas qu'Eric Zemmour est un ennemi".

"C'est une guerre psychologique" que le RN affronte, a estimé Jordan Bardella, louant "la solidité et le courage" de Marine Le Pen qui a "tout vécu dans la vie" et "sacrifié pas mal de choses" pour la politique.

Selon lui, elle "a acquis les compétences d'une femme d'Etat", alors qu'Eric Zemmour, qui "recompose autour de lui toutes les chapelles les plus radicales, les plus brutales", "fait la course avec Jean-Luc Mélenchon pour la quatrième place" et "se regarde le nombril" en plaidant pour l'union des droites.

À lire aussi

Sélectionné pour vous