Au début des années 90, les particules fines provoquaient un million de décès au sein de l'Union européenne, selon l'Agence européenne pour l'environnement. En 2019, il y en a eu environ 300.000. Elles sont chaque année moins meurtrières, mais les particules fines continuent à être trop présentes dans l'air. "Ces particules ont plusieurs sources, éclaire Ugo Taddei, directeur du programme qualité de l'air pour l'ONG "Clienthearth". Elles viennent des pots d'échappement des voitures, elles sont le résultat de l'utilisation de chauffage domestique, elles viennent de l'industrie et de l'agriculture".
La pollution aux particules fines a causé la mort de 6.500 personnes en Belgique en 2019. Selon l'agence européenne pour l'environnement, la moitié pourrait encore être sauvée. "La directive européenne n'est pas aussi stricte que les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé, estime Ugo Taddei. L'OMS a révisé les lignes directive sur la pollution de l'air en septembre. Ils disent que le maximum c'est 5 mg de particules fine par an de moyenne. En Europe, on tolère des concentration de 25 mg: c'est 5 fois les concentrations recommandées par l'OMS".
Sur le site eea.europa.eu, on peut entrer le nom de la ville dans laquelle on vit et consulter la qualité de l'air en 2020. Cette année, la Flandre avait des résultats moyens par rapport à la Wallonie.

