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Une centaine de personnes issues de comités de quartier ou d'associations locales ont milité, dimanche, sur la place de l'Albertine à Bruxelles, pour la préservation de la nature et de la biodiversité en Région bruxelloise. Pour ceux-ci, il est indispensable, aujourd'hui, de décider d'un moratoire sur la destruction des espaces naturels du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.
Plusieurs représentants de collectifs citoyens défenseurs d'espaces naturels ont, symboliquement, jeté de la terre provenant des zones vertes de leur quartier, sur une fresque représentant un trou béant, dessinée sur la place de l'Albertine par un artiste. Certains ont jeté de la terre de la zone rurale Neerpede, près d'Anderlecht, qui fait partie de la zone protégée du Pajottenland. D'autres ont jeté de la terre de la Friche Josaphat, un grand espace ouvert à Schaerbeek. D'autres encore ont ramené un peu d'argile et de terreau du Jardin Jean-Félix Hap à Etterbeek et du site naturel du Donderberg à Laeken, parmi de nombreux autres encore.
"Het TuiniersForum des Jardiniers", l'organisateur du rassemblement, s'est posé cette question: faut-il sacrifier les derniers espaces naturels, principaux alliés pour faire face au dérèglement climatique et à la crise de la biodiversité, pour construire du logement sans pour autant parvenir à réduire la crise du logement? La réponse est non, selon l'association, qui a déposé, dimanche, après le rassemblement, une demande de moratoire sur la destruction de la nature à Bruxelles, signée par 63 collectifs citoyens et associations, devant le Parlement de la Région.