Blessures aux jambes et aux côtes: un bélier s'en prend violemment à une grand-mère à Hamoir

Cette zone d'éco-pâturage semble être un lieu de pique-nique idéal. Il y a un magnifique panorama sur la vallée de l'Ourthe et une trentaine de brebis pacifiques, voire craintives. Le hic: il y a aussi un bélier qui peut se montrer protecteur. Il y a quelques jours, il s'est attaqué à une grand-mère, l'a projetée au sol et lui a donné des coups de tête.

Accompagnée de ses deux petits-enfants, elle est restée une heure et demie debout sur une table, située sur les lieux, en attendant les secours. Elle s'en sort avec des blessures aux côtes et aux jambes et une incapacité de travail de trois semaines. "Je ne peux pas tolérer ce genre de choses", s'énerve Patrick Lecerf, bourgmestre de la commune. 

Sur le site pour la bonne cause

Les brebis sont présentes sur les lieux pour éliminer les mauvaises herbes et garantir la biodiversité. Le fermier, et propriétaire du troupeau, est rémunéré pour ce service. S'il met un bélier avec les brebis, c'est pour qu'elles se reproduisent. Pour le bourgmestre, ce n'est pas une raison suffisante pour maintenir la situation telle qu'elle est: "Je ne pense pas que ce soit intelligent de faire prendre des risques aux gens pour un projet de biodiversité aussi intéressant soit-il."

La division nature et forêt qui gère le site s'explique: "La réserve n'est pas la seule à comporter des zones accessibles au public conjointement aux pâturages. En plus de 10 ans avec le même éleveur, c'est la première fois qu'un tel incident est rapporté. Une réflexion est menée pour éviter, à l'avenir, tout accident de la sorte."

Quant au bélier, il est aujourd'hui à l'isolement dans une prairie.