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"Des morceaux de béton tombaient": à Jemeppe-sur-Sambre, l'état du pont d'Onoz inquiète

C'est un pont emprunté chaque jour par des milliers d'automobilistes : le viaduc d'Onoz, à Jemeppe-sur-Sambre, doit faire face au temps qui passe, et commence à s'effriter. Des fissures ont été constatées, mais également des blocs de béton qui sont tombés. Pourtant, aucune réparation urgente n'est prévue. Forcément, la commune s'inquiète et a décidé d'agir elle-même.

Si les dégâts ne sont pas forcément visibles sur le haut, c'est surtout sous le pont qu'on peut constater l'état de délabrement. Heureusement, il n'y a pas de risques que le viaduc s'effondre. Par contre, l'état actuel représente un réel danger pour ceux qui passent en dessous, notamment les cyclistes. "On a été interpellés par des riverains parce qu'il y a des morceaux de béton qui sont tombés ici au niveau de la voirie. Au niveau de la sécurité, on ne peut pas négliger cela. Vu la hauteur, si un morceau de béton tombe sur quelqu'un, je pense que ça peut être fatal", explique Jean-Luc Evrard, échevin des travaux à Jemeppe-sur-Sambre.

Même son de cloche chez Paul, qui habite juste à côté du pont. "Quand j'allais me promener, il y avait des morceaux de béton qui commençaient à tomber", témoigne-t-il.

Pas d'urgence selon la SOFICO

La SOFICO, en charge des travaux sur les routes, n'est pas si inquiète de la situation actuelle. Quelques réparations seront effectuées dans les prochaines semaines, mais ce viaduc n'est pas prioritaire. "Les équipes connaissent la situation du pont, qui comporte certains défauts, mais des travaux de réhabilitation ne seront pas menés en urgence", précise Corentin Vuylsteke, adjoint à la communication chez SOFICO.

À Jemeppe-sur-Sambre, une telle inaction n'est pas compréhensible. "C'est pour moi très interpellant parce que pour nous, c'est une vraie priorité, parce qu'il y a un réel danger pour les utilisateurs de cette voirie. Alors si ce n'est pas une priorité pour la SOFICO, qu'est ce qui est une priorité pour eux ?", s'agace Jean-Luc Evrard.

La commune va envoyer un courrier au ministre wallon de la mobilité pour l'interpeller sur l'urgence des travaux.

 

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1 commentaire

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  • Si on leur demande de notifier et justifier par écrit leur refus d'intervenir, ils trouveront vite une solution...

    roger rabbit
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