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Un tarif réduit pour les travailleurs des métiers de contacts : une belle initiative de Christophe Van Geem, ORL

Christophe Van Geem, ORL depuis bientôt 13 ans, a lancé une belle initiative au sein de son cabinet à Woluwe-Saint-Pierre. Afin d'aider les personnes de métiers de contacts, il a mis en place une sorte de tarifs réduit.

Depuis jeudi 25 mars, Christophe Van Geem, Oto-Rhino-Laryngologue depuis bientôt 13 ans à Woluwe-Saint-Pierre, offre à ses patients, travaillant dans un métier de contacts, une consultation à moindre frais. Le médecin s'est senti particulièrement touché pour les métiers de contacts après l'annonce des nouvelles mesures prises par le comité de concertation ce mercredi 24 mars.

Travaillant lui même dans un métier de contact mais pouvant toujours exercer, il a décidé d'aider à son niveau ceux en difficulté. "On ne peut pas sauver le monde à l’échelle individuelle mais cette initiative permet de mettre une pierre à l’édifice et peut-être en faire surgir des nouvelles", dit le médecin spécialiséDès lors, les patients souhaitant venir se faire consulter ne paieraient que ce que la mutuelle leur remboursera. A priori, sur la consultation, il y a un gain d'une trentaine d'euros, informe le médecin. 

La santé est passé au second plan

Exerçant dans son cabinet privé, Christophe consulte également à la clinique Saint-Michel, situé à Bruxelles. Il a été particulièrement touché par un témoignage d'un de ses patients : "Il m'a avoué à quel point les temps sont durs en tant que serveur. L'Horeca ne reprend pas, les travailleurs de ce secteur touchent seulement un cinquième de leur salaire. Ils doivent puiser dans leurs économies. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte qu'il est fort possible que des personnes dans ce cas ne se soignent plus n'ayant que peu de salaire, n'ayant pas de primes ni d'aide. La santé est passé au second plan." Lors des nouvelles restrictions, l'ORL s'est dit que c'était le moment d'agir. "C'est encore une fois les métiers de contacts qui sont sacrifiés. J'ai voulu les soutenir, même avec une petite initiative."

Il nous explique qu'une question est assez récurrente lorsqu'il en parle autour de lui, c'est celle de la vérification. Comment vérifier que les patients sont bien des personnes qui travaillent dans un métier de contact ? "C'est une initiative basée sur la confiance. Je ne vais pas demander à mes patients de me ramener un facture ou un autre document pour me prouver leur situation. Je leur fait confiance" répond l'ORL.  

Pour le moment, ce geste solidaire n'a pas encore fait profiter beaucoup de patients. Cette "action" reste accessible jusque fin juin mais elle peut être prolongée. "Si on s’y met tous ensemble, on peut agir." 

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