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Arsène Wenger a reconnu mercredi, à la veille d'une demi-finale cruciale des Gunners face à l'Atlético Madrid en Europa League, qu'il n'avait pas été maître du calendrier de son départ d'Arsenal, annoncé vendredi.
Après plus de deux décennies sur le banc londonien, l'Alsacien de 68 ans quittera le club un an avant la fin de son contrat à la fin de cette saison compliquée: sixième en Premier League et potentiellement une année sans Ligue des champions qui se profile sauf victoire en C3.
"Le timing n'a pas vraiment été ma décision", a reconnu en conférence de presse celui qui était arrivé au club en 1996.
"Pour le moment, je fais mon travail, conserve ma routine et me concentre sur ce que j'ai à faire au quotidien", a-t-il ajouté à 24 heures de la demi-finale aller qui opposera les Gunners aux Colchoneros à Londres.
Et pas question de s'avancer sur son avenir: "Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire. Vais-je prendre une petite pause ? Ce qui est sûr, c'est que je vais continuer à travailler. Je ne suis pas encore prêt à m'investir dans autre chose".
Qui lui succèdera sur le banc des Gunners? "Je ne veux pas influencer le (choix du) prochain manager, mais bien entendu j'ai une haute opinion de Luis Enrique", a lancé l'entraîneur qui court toujours derrière son premier trophée européen.
D'ailleurs, depuis l'annonce de son départ imminent, les voix qui appellent à un sursaut d'orgueil d'Arsenal en Europa League pour offrir à Arsène Wenger un cadeau de départ continental se multiplient.
"Y a-t-il un au revoir parfait?", s'est demandé le flegmatique entraîneur. "Je ne sais pas. Je veux juste faire aussi bien que je le peux. (...) Ce groupe de joueurs mérite quelque chose de spécial et je veux le faire (gagner la petite coupe d'Europe, ndlr) pour eux, pour accomplir quelque chose avec eux."
Arsenal devra pour cela se défaire du redoutable Atlético Madrid, en commençant par un bon résultat jeudi avec les retours dans l'effectif de Mesut Özil, Jack Wilshere et Petr Cech.