Le "Go Pass" permet aux jeunes de voyager en train à un prix démocratique... à condition d'inscrire ses trajets au stylo indélébile. Dans le cas contraire, l'amende peut être salée.
La maman d’une jeune fille a contacté la rédaction de RTLinfo pour nous faire part du récit d’une escapade à la Côte… plutôt coûteuse. La jeune fille est partie de Liège avec son compagnon en direction de la mer, le trajet aller-retour aurait dû leur coûter une dizaine d'euros chacun. Mais c’était sans compter l’utilisation d’un stylo effaçable sur son "Go Pass", remarquée par le contrôleur lors de leur voyage retour. L’encre a été légèrement effacée, ce qui a éveillé ses soupçons. Et même si le jeune couple était de bonne foi, la seule utilisation de ce type de stylo est considérée comme un comportement frauduleux. Sur le site internet de la SNCB, l’obligation d’utiliser un stylo indélébile est d’ailleurs très clairement stipulée (lire), nous rappelle Claire Gilissen, porte-parole de la SNCB.
Que risque-t-on ?
L’occasion de rappeler l’amende encourue dans ce genre de cas. En cas d’irrégularité sur le Go Pass, l’accompagnateur peut proposer de payer dans le train, cash ou par carte de crédit, un montant forfaitaire de 12,50€, auquel s’ajoute le prix plein du trajet, soit ici une vingtaine d’euros. Si le voyageur ne peut payer sur place, il lui est alors accordé un délai de 14 jours, mais le montant forfaitaire augmente: il s’élève dans ce cas à 60 euros, prix auquel s’ajoute toujours le prix du billet pour le trajet effectué.
Go Pass confisqué
En cas de fraude, l’accompagnateur a également le droit de saisir le Go Pass, comme indiqué dans l’article 137 des conditions générales de transport de la SNCB (lire). Ce fut également le sort du titre de transport des jeunes gens. Toutefois, Gianni Tabbone, porte-parole du site navetteurs.be, précise qu'il est possible de le récupérer ensuite: "Après paiement de l’amende, soit le 'Pass' est restitué, soit le montant équivalent à la valeur des trajets non utilisés sur le 'Pass' est versée au voyageur", explique-t-il.
