Marie-Christine Marghem, la ministre MR de l'Energie et de l'Environnement, était l'invitée de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL-TVI. Elle a précisé la façon dont elle avait perçu le cadeau "gaffe" de Catherine Fonck. Marie-Christine Marghem a aussi pris la défense d'Armand De Decker, au coeur d'une polémique sur le montant d'honoraires qu'il a perçus en tant qu'avocat.
Dans l'émission l'Invité, Pascal Vrebos est revenu sur un événement qui a marqué l'arrivée au pouvoir de Marie-Christine Marghem.
Marie-Christine Marghem, quand Catherine Fonck vous a offert une lampe "à huile de bras" en sachant qu'il vous manquait un avant-bras, est-ce que ce n'était pas, au-delà de la gaffe, le plus beau compliment qu'on puisse vous faire ?
"C'est vrai, vous avez raison. Elle aurait pu le faire aujourd'hui alors, d'une part (c'est la journée mondiale du compliment). D'autre part, je suis tellement habituée à ce genre de méprise et d'oubli qu'effectivement je n'avais vu aucune méchanceté dans ce qu'elle avait fait. Je me suis donc dit: 'C'est totalement compensé, tu t'es bien battue'", a déclaré Marie-Christine Marghem.
Affaire De Decker: "La seule personne qui peut se plaindre, c'est le client"
Lors de l'émission, Marie-Christine Marghem a également pris la défense du ministre d'Etat et député bruxellois Armand De Decker, au coeur de la polémique depuis des révélations de presse selon lesquelles il a perçu un demi-million d'euros d'honoraires de l'homme d'affaires Patokh Chodiev.
Elle a jugé que, même si le contexte économique actuel pouvait rendre difficile d'admettre des honoraires aussi élevés, "la seule personne qui peut s'en plaindre, c'est le client (...) qui peut le faire auprès du bâtonnier de l'Ordre auquel appartient l'avocat en question". Chaque avocat, a-t-elle rappelé, est libre d'établir ses relevés d'honoraires "en toute probité et délicatesse", seul l'Ordre des avocats pouvant exercer un droit de contrôle.
"Willy Borsus ne connaît pas la mécanique du conseil de l'Ordre"
En milieu de semaine, son collègue de parti et de gouvernement, Willy Borsus, avait lui qualifié ces rémunérations, évaluées à 1.000 euros de l'heure, de "faramineuses". Ce commentaire montre que "Willy Borsus ne connaît pas la mécanique du conseil de l'Ordre, en tout cas l'organisation de notre profession sur ce plan-là", a-t-elle jugé.
Le parquet de Bruxelles a confirmé samedi avoir ouvert en 2013 une information judiciaire contre X dans l'affaire Chodiev - De Decker. A ce stade du dossier, aucun élément ne permet toutefois d'impliquer le ministre d'État et député bruxellois et aucun juge d'instruction n'a été saisi, a précisé une porte-parole du parquet de Bruxelles.
