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Ce mardi à 8h30 du matin, le réseau routier était littéralement plongé dans le rouge: on a dénombré plus de 400 kilomètres cumulés de bouchons. Les mardis et jeudis noirs font souvent perdre la patience de milliers d'automobilistes. Deux raisons principales sont à épingler.
1. Mutation du travail
La première cause est l'augmentation du nombre de véhicules en dehors des jours consacrés au télétravail. "Les jours les plus souvent choisis pour le télétravail sont le lundi et le vendredi, car ils sont proches des week-end, ou le mercredi pour rester à la maison. Ce qui veut dire que ça booste le nombre de véhicules le mardi et le jeudi, où tout le monde doit rentrer dans la ville", explique Lorenzo Stefani, responsable communication de Touring.
2. La météo
La deuxième raison réside dans les conditions météorologiques: la pluie réduit considérablement la visibilité et allonge les files. "À partir du moment où il pleut, et même quand il fait noir, la visibilité diminue et le sol est plus glissant. Le conducteur s'en rend compte, il anticipe, et il va prendre ses distances par rapport au véhicule devant lui. Ça veut dire qu'avec le même nombre de véhicules, vous allez avoir des files qui sont beaucoup plus longues", explique Lorenzo Stefani.
Conséquence: un problème de rentabilité économique
Au final, même les axes secondaires se gorgent d'automobilistes et sont touchés par les embouteillages. Touring tire la sonnette d'alarme face aux conséquences économiques de ces ralentissements. "C'est un réel problème de rentabilité économique, qui fait que la plupart des sociétés doivent maintenant choisir si elles souhaitent se délocaliser et sortir de Bruxelles. On va alors avoir un effet inverse. C'est-à-dire que la ville va commencer à être moins fréquentée", estime Touring.
Quelques petites conseils évidents pour éviter les bouchons: décalez vos jours de récupération, anticipez, ou partez plus tôt pour vous rendre au travail.