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Liège: l'ex-patron de Smap (aujourd'hui Ethias) envoyait des gros bras récupérer des sommes qu'il avait prêtées

La peine de Léon Lewalle a été confirmée en appel pour une affaire d’extorsion de fonds. L'ancien patron de la SMAP fera 1 an de prison ferme. On lui reprochait d'avoir envoyé un homme de main pour récupérer des sommes qu'il avait prêtées.

Les condamnations de Léon Lewalle et d'un homme de main qui avait été actif avec lui dans des activités de récupérations de créances ont été confirmées vendredi dernier par la cour d'appel de Liège, a indiqué jeudi une avocate des parties civiles à la suite d'une information révélée par L'Echo. Léon Lewalle avait été condamné en première instance à un an de prison ferme tandis que le second prévenu avait écopé d'une peine de 3 ans de prison ferme.


Récupérer des créances impayées

Léon Lewalle avait eu recours en 2012 et 2013 à des méthodes musclées et illégales pour tenter de récupérer des créances auprès de débiteurs récalcitrants. Ces créances étaient liées à une société luxembourgeoise dirigée après ses déboires avec la justice belge et sa condamnation dans l'affaire de la Smap. A l'époque des faits, Léon Lewalle n'était officiellement à la manoeuvre de cette société qui était en sommeil et dont la seule raison d'exister encore était de récupérer des créances impayées. Dans l'ombre, il avait néanmoins dirigé les opérations et donné ses instructions à travers une collaboratrice qui, à son tour, transmettait des instructions à un "gros bras".


Encore inquiété pour un autre dossier

Deux des trois condamnations ont été confirmées par la cour d'appel de Liège. L'homme de main utilisé par Léon Lewalle a écopé, en état de récidive légale, d'une peine de 3 ans de prison ferme. Léon Lewalle a été condamné à un an de prison. Une collaboratrice, condamnée en première instance à 250 heures de travail, n'avait pas fait appel de la décision. Léon Lewalle reste actuellement encore inquiété par un autre dossier judiciaire traité par la chambre du conseil de Liège qui concerne notamment un présumé blanchiment de fonds rapatriés de Suisse.

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