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D’après
Sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de cette intervention, au cours de laquelle les forces de l'ordre ont essuyé des tirs nourris et qui a vu une femme déclencher son gilet explosif, une première en France.
L'intervention avait pour but de dénicher Abaaoud, surnommé Abou Omar al-Baljiki (le Belge), membre de l'EI qui a revendiqué les attentats meurtriers qui ont fait 129 morts vendredi à Paris et Saint-Denis. Des vérifications sont en cours pour savoir si le jihadiste belge se trouvait dans l'appartement ciblé.
Grâce à "la téléphonie", aux "surveillances" et aux "témoignages", les policiers disposaient d'éléments laissant penser qu'il était "susceptible de se trouver" dans l'appartement visé, a expliqué le procureur de la République de Paris, François Molins.
Peu avant l'aube, les policiers d'élite du Raid ont donc investi cet appartement, à quelques encablures du Stade de France où trois kamikazes se sont fait exploser vendredi.
En plus de la femme kamikaze, un homme a été retrouvé mort à l'issue de l'opération, atteint par des projectiles et des grenades.
Trois personnes ont été arrêtées dans l'appartement et placées en garde à vue. Deux autres personnes ont été interpellées "alors qu'elles étaient en train de se cacher dans les gravats", a précisé le procureur.
Enfin, deux personnes ont été arrêtées à proximité de l'appartement. Il s'agit d'un homme qui a dit à l'AFP avoir hébergé dans l'appartement ciblé deux personnes "qui venaient de Belgique", à la demande d'un ami, et d'une jeune femme.
Les personnes tuées et arrêtées dans l'appartement sont en cours d'identification.