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Le secteur de la construction touché de plein fouet par le coronavirus: comment va se passer l'été?

Parmi les entreprises qui ont beaucoup souffert de la crise sanitaire, il y a celles du secteur de la construction. Deux sur trois ont arrêté leurs activités pendant plusieurs semaines et ont dû mettre leurs employés en chômage temporaire.

C'est particulièrement le secteur des constructions neuves qui est aujourd'hui le plus en difficulté. "Les notaires n'ont pas pu travailler comme ils le voulaient et au niveau des communes, les permis d'urbanisme n'ont pas non plus pu être livrés en temps utile", explique Murielle Brynart de la confédération construction Hainaut. 

Ceci dit, chez Thomas et Prion par exemple, on se montre optimiste. L'activité a repris à temps complet et  les carnets de commande sont remplis, malgré quelques projets qui ont pris du retard.

"Nous serons fermés à partir du 18 juillet pour trois semaines"

Dans ces conditions, comment va se passer l'été? Il n'y a aucune consigne pour les congés du bâtiment. La seule exigence est que les travailleurs sont obligés de prendre leurs jours annuels de vacances en 2020. On ne peut pas les reporter en 2012. "Le secteur a laissé la main aux entreprises mais, de notre côté, nous avons décidé de garder le calendrier que nous avons annoncé à nos collaborateurs fin de l’année 2019 pour l’exercice 2020", indique Philippe Callens, directeur des ressources humaines chez Thomas et Piron. "Nous serons donc fermés à partir du 18 juillet pour trois semaines. Ce qui nous permet aussi également de conserver l’ensemble de notre main d’œuvre au même moment pour la période qui suivra l’après congé", assure-t-il.

Une diminution de la TVA 

Le secteur attend des mesures de relance du gouvernement, notamment une diminution de la TVA. "On pourrait proposer 6% de TVA sur la première tranche d'environ 60.000 euros pour l'achat de biens immobiliers", estime Murielle Brynart. 

Pour permettre aux entreprises et aux indépendants d’éponger leurs pertes astronomiques, une mesure a en tout cas été adoptée en commission parlementaire. Elle leur permet d’imputer leurs pertes de 2020 sur les bénéfices de 2019. Cela leur permettra de renforcer leur capital et de faire face au risque de faillites.

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