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Les premières fraises belges sont là, et elles se portent bien: "Elles sont excellentes, super sucrées"

Les premières fraises belges sont déjà en vente. Le marché de la fraise belge résiste bien à la concurrence espagnole. Reportage de Justine Roldan Perez, Alain Hougardy et Ghislain Federspiel.

Sur la chaussée de Dinant à Wépion (Namur), les fraises sont enfin là. Beaucoup d’automobilistes ne résistent donc pas à l’envie de s’arrêter pour s’acheter un petit ravier.

"C’est toujours agréable, ça annonce les beaux jours et puis c’est les premières donc on va les goûter", se réjouit un client. "Elles sont excellentes, super sucrées, c’est un atout pour Wépion", ajoute une autre.

Des fraises cueillies ce matin. Grâce à cette serre chauffée, les fraises se développent plus vite et avec les années Luc en vend de plus en plus malgré la concurrence.

"On a beaucoup de fraises d’Espagne pour l’instant. En principe elles vont disparaître vers le 15 mai alors nous on sera tout seul avec les fraises belges", raconte Luc Warnez, producteur de fraises de Wépion. "Les producteurs flamands produisent à peu près 300 fois plus que la Wallonie", indique-t-il.


La fraise est belge, mais le plan vient souvent d'ailleurs

À Gerpinnes, Pascal cultive des fraises depuis 25 ans. Chaque année il en produit environ 400 tonnes, 5 variétés différentes provenant de divers pays européens.

"La fraise est belge mais le plan ne vient pas de Belgique, il peut être produit en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne…", égrène Pascal Bolle, producteur de fraises. "Evidemment, la fraise est plantée en Belgique et cultivée en Belgique donc c’est là quand même qu’on fait une fraise belge parce que ce qui est important c’est le mode de cultures et comment on va cultiver cette plante", explique-t-il.


Il a délocalisé une partie de sa production dans le sud de la France

Pascal lui a décidé de cultiver en pleine terre et sous serre froide pour avoir des fraises dès le mois d’avril. Il a donc décidé de délocaliser une partie de la production dans le sud de la France.

"Moi je voulais travailler en plein champs absolument, donc là ça me permet de faire un copié/collé Gerpinnes, je prends ma production belge, je la mets en place là-bas. C’est la même technique de production c’est les mêmes plantes, tout est là même chose. J’ai la même fraise qui arrive ici au mois de mai", se réjouit-il.

Les fraises seront de saison jusqu’à fin septembre. De quoi régaler le Belge qui en consomme en moyenne un peu plus de 2 kilos par an.

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