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"Les maisons de la mort": que deviennent les habitations belges où des meurtres, des suicides ou des massacres ont eu lieu?

Nombreuses sont les demeures qui renferment des histoires entre leurs murs. Certaines sont joyeuses. D’autres maisons, par contre, abritent un passé lourd, empli de haine et de tristesse. L'émission Reporters, de RTL-TVI, est partie à la découverte de ces lieux de morts, d’assassinats, parfois même, de véritables massacres. Ce vendredi soir, l'émission s'est notamment attardée sur la maison de Geneviève Lhermitte.

A priori une maison comme une autre… Pourtant, cette façade, tout le monde la connait. C’est dans ce lieu qu’une mère de famille sans histoire, Geneviève Lhermitte, a assassiné ses cinq enfants de sang-froid: elle les a appelés un par un à l’étage pour les égorger et a ensuite tenté de se suicider. Suite à l’échec de cette dernière tentative, elle a alors appelé les secours. Se livrant elle-même aux autorités, prenant conscience de la gravité de ses actes.

Maison de Geneviève Lhermitte, à Nivelles

Bien que cela se soit produit en 2007, la majorité se souvient du bruit qu’a fait cette histoire, de la manière dont elle a secoué tout le pays. L’année dernière, la femme demandait une libération conditionnelle, demande qui lui a été refusée.
 

Que deviennent ces lieux aux histoires terrifiantes?

Suite à cet événement tragique, le bâtiment est mis en vente publique. Sur l’affiche notariale, rien ne précise le massacre qui s’y est produit. Pourquoi? C’est très simple, un notaire n’est pas tenu de divulguer ces incidents lors d’une vente. A l’exception d’une situation: lorsque qu’un client pose une question à ce sujet, le notaire se doit de répondre la vérité.

Mais il est alors intéressant de se demander combien de maisons, dont le passé tragique est moins connu que celle de Geneviève Lhermitte, sont vendues sans que les acquéreurs en soient au courant?

Selon le Centre de prévention du suicide, "avec un taux de suicide de près de 19 pour 100.000 habitants, la Belgique se situe au-dessus de la moyenne européenne, estimée à 12 pour 100.000 habitants". A ajouter à cela, il y aurait 4 meurtres/semaine dans notre pays, d’après la DH.

Nombreux sont ceux qui, juste après avoir acheté leur bien, découvrent son histoire par l'intermédiaire de visiteurs curieux ou de commérages de village.


De l’horreur à la passion

Ces demeures morbides sont certes difficiles à vendre, mais certaines sont devenues de véritables sources d’inspiration pour les scénaristes. De ce fait, vous pouvez retrouver la Alfred Rosenheim Mansion (plus connue sous le nom de Murder House) dans la saison 1 de American Horror Story, mais aussi dans La Quatrième Dimension, Buffy, ou encore X-Files. Au même titre, Amityville, tristement connue sous le nom de La maison du diable, a eu droit à une série de films.


Y mettre un point "d’horreur"

Point commun entre ces deux maisons, en dehors des meurtres qui s’y sont produits et de leurs apparitions cinématographiques: elles ont toutes deux été soupçonnées d’être hantées. Et ce ne sont pas les seules… Reporters a fait appel à un biogéologiste et chamane des temps modernes et l’a emmené dans une maison où un suicide s’est produit, quelques années auparavant. Cette personne n’était évidemment pas au courant de ce détail... Quelles ont été les conclusions de ce professionnel?
 
Ludovic Boucart, biogéologiste – chamane des temps modernes

Reporters est aussi revenu sur l'histoire de la ferme Beaumont, où un cambriolage a coûté la vie à un des gérants.
 
Claudette Libiez, propriétaire de la ferme Beaumont, et son fils, Bernard

Des récits et des témoignages diffusés ce vendredi soir dans Reporters et sur le site de l'émission.

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