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La manifestation dérape: les 228 casseurs interpellés hier pas (encore) sous mandat d'arrêt

La manifestation d'hier contre les mesures sanitaires a vu 228 personnes être interpellées par la police. Aucune n'est sous mandat d'arrêt pour l'instant. Des procédures d'identification sont en cours pour les relier aux faits de destruction et d'attaque de policiers qui ont eu lieu hier en marge de la manifestation.

Plus d'une heure après la dispersion annoncée par les organisateurs hier, des groupes de personnes violentes et cagoulées étaient toujours en action. Malgré les arrestations, les autorités ne parviennent pas à empêcher ces personnes d'agir en parallèle du cortège. Le parc du cinquantenaire et ses alentours deviennent des zones dangereuses. Les casseurs sont issus de mouvements d'extrême-droite, de mouvements anarchistes, mais aussi de la petite délinquance. Les autorités réclament des sanctions exemplaires contre eux. 

"On a vu des gens avec des matériaux incroyables. Quand on se promène avec des protège-dents, des protections aux gants, des masques, des casques, on se doute bien qu'ils ne viennent pas simplement pour exprimer une colère. Ils viennent chercher la bagarre", estime Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles qui veut se montrer ferme: "On peut exprimer une colère mais il n'est jamais admissible de s'en prendre aux biens et aux personnes, et encore moins aux forces de l'ordre. Chaque fois qu'on s'en prendra aux forces de l'ordre, ma réaction sera la même: la fermeté." 

Le bilan est de 3 policiers et 12 manifestants blessés, aucun gravement.

Carla Lonneville, la porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles, fait le point : "Nous avons arrêté 228 personnes administrativement et donc nous avons pris tous ces gens avec pour identification, pour voir si plus tard dans l'enquête on peut lier ces gens à des faits."

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