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Budget de l’armée: "On ne peut pas investir dans la Défense au détriment de la sécurité sociale", estime la ministre

Ludivine Dedonder était l’invitée de la matinale de Bel RTL. Interrogée par Fabrice Grosfilley, la ministre de la Défense est revenue sur le débat à propos de l’augmentation du budget de la Défense. Elle a considéré que ces discussions doivent être liées à celles autour du pouvoir d'achat. 

L'opportunité de porter les investissements pour la Défense à hauteur de 2% du PIB à l'horizon 2035 est un débat qui agite la coalition au gouvernement. Les ministres se sont réunis jusqu'à deux heures du matin hier sans parvenir à un accord sur ce point. Selon la trajectoire actuelle, la Belgique atteindrait 1,54% d'ici 2030. Le MR plaide pour atteindre les 2% et a déposé une résolution à la Chambre. Les écologistes se montrent réticents. Le débat est à l'agenda de la commission Défense de la Chambre mercredi après-midi.

La ministre socialiste a plaidé elle pour "trouver une solution à la fois pour renforcer notre sécurité via la Défense mais aussi afin de pouvoir augmenter le pouvoir d’achat des citoyens", mis à mal par les conséquences de la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

Ludivine Dedonder a estimé "qu’on ne peut pas investir dans la Défense au détriment des services publics et de la sécurité sociale". "Ce n’est pas l’un sans l’autre. Il faut effectivement faire les deux. C’est pour cela que l’on plaide en parallèle au niveau européen pour que les dépenses de Défense ne soient plus comptabilisées dans la dette publique. Cela a été fait au moment des attentats. C’est aussi une manière de permettre d’autres investissements en faveur du pouvoir d’achat", a-t-elle encore ajouté.

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