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Négociations: "Si on ne donne pas la confiance à un gouvernement en septembre, ce sera la crise"

Servais Verhestraeten, le chef de groupe CD&V à la Chambre, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par le journaliste Fabrice Grosfilley, il a commenté les négociations pour la formation d’un gouvernement fédéral.

Pour avoir une majorité à la Chambre, faut-il continuer à essayer de faire cohabiter PS et N-VA ?

C’est ma préférence.

Cela fait quand même un an qu’on travaille là-dessus…

On a essayé, mais il faut réessayer, je pense… Il y a toujours des différences de point de vue entre les différents partis.

Vous continuez à vouloir faire changer d’avis le parti socialiste francophone ?

Je pense que tous les partis, y compris le mien, ont l’obligation de ne pas trouver les différences entre leurs partis adversaires mais plutôt des compromis. Notre pays a vécu beaucoup de crises politiques mais il y a quand même des présidents de parti qui ont surmonté ces crises. Je pense à Jean-Luc Dehaene, je pense à Elio Di Rupo. Je pense qu’il y a assez de talents même dans cette génération politique pour surmonter les différences.

Vous voulez dire que Paul Magnette devrait réussir à convaincre le parti socialiste de négocier avec la N-VA ?

Pas seulement Paul Magnette, aussi les autres doivent essayer de trouver des compromis. Tous les partis doivent mettre de l’eau dans leur vin.

Dans le cas où rien ne marche vous êtes prêts à retourner aux élections ?

En septembre, il y a certainement un moment politique très important. C’est la fin de la confiance donné au gouvernement Wilmès. Si on ne donne pas la confiance à un gouvernement quelconque, ce sera la crise et on ira aux élections, ce sera inévitable… Nous avons l’obligation d’y arriver.

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