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Sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche", Pierre-Yves Jeholet sous-entend que le MR favorise une coalition "Vivaldi", sans la N-VA

Vers une coalition "Vivaldi" sans la NV-A? Sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche", Pierre-Yves Jeholet précise la direction du MR.

En ce 12 janvier 2020, le gouvernement est en affaires courantes depuis 383 jours. Durant les derniers jours, les informateurs royaux Georges-Louis Bouchez (MR) et Joachim Coens (CD&V) ont reçu successivement les présidents de la N-VA, Bart De Wever, et du PS, Paul Magnette. Lundi, ils feront rapport au Roi de leur mission et d'ici là ils devraient tenter de jeter les bases d'une future coalition gouvernementale.

La coalition "Vivaldi" a été régulièrement évoquée ces dernières semaines. Il s'agit d'une alliance à 7: le PS et le SP.A, Ecolo et Groen, le MR et l'Open VLD, et puis enfin le CD&V. En bref, une coalition sans la N-VA. 

Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, Pierre-Yves Jeholet, ministre-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, commente cette coalition. "Il y a eu beaucoup d'exclusives, d'invectives et de propos blessants venant du nord du pays, notamment de Bart De Wever à l'égard des Wallons. Tout ça n'est pas facile à vivre du côté des francophones", indique-t-il. Avant d'ajouter: "Par rapport à toute une série de propos et d'exclusives, la N-VA s'est peut-être mise elle-même en difficulté". 

Ça m'a assez frappé d'entendre Bart De Wever.

De son côté, Georges-Louis Bouchez, le président du MR et informateur royal, avait refusé de se prononcer sur la coalition possible au niveau fédéral. "Je ne fais pas de commentaires sur les pistes de coalition. Mais, de manière générale, il faut arrêter de considérer la N-VA comme l'alpha et l'oméga du paysage politique. Il n'y a pas que la N-VA. Tous les partis ont leur importance et pas un davantage que les autres", avait-il martelé. 

Pierre-Yves Jeholet est également revenu sur le discours prononcé par Bart De Wever, ce samedi. Selon le ministre-président, le président de la N-VA a changé de ton. "Ça m'a assez frappé d'entendre Bart De Wever hier avec un ton plus mielleux. Les propos de la N-VA et de Bart De Wever n'ont pas toujours été aussi clairs et gentils à l'égard des francophones", lâche Pierre-Yves Jeholet. 

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