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Un accord interprofessionnel "pas loin" d'être trouvé, même si le gouvernement devait reprendre la main

La négociation de l'accord interprofessionnel 2021-2022, qui a donné lieu à une journée de grève lundi des deux plus grands syndicats du pays, ne crée pas de tension au sein de la Vivaldi, au point qu'un accord ne serait pas loin si le gouvernement devait reprendre la main, a affirmé jeudi le vice-Premier ministre Open Vld Vincent Van Quickenborne sur LN24.

Le libéral flamand a vanté le travail du ministre de l'Économie, le vice-Premier ministre PS Pierre-Yves Dermagne, qui a encore vu mercredi les bancs syndical et patronal avec l'espoir de dégager un accord entre ces derniers dans les prochaines semaines. Si, dans le cas contraire, le gouvernement devait reprendre la main, "une solution n'est pas loin, le gouvernement n'est pas divisé" à cet égard, a assuré M. Van Quickenborne.

Il a expliqué que Pierre-Yves Dermagne avait "créé un plateau" de propositions comprenant l'augmentation maximale des salaires (hors indexation) de 0,4 % et de la flexibilité pour les entreprises qui ont bien performé - notamment les supermarchés -, mais aussi le salaire minimum et d'autres éléments. Une note de M. Dermagne, dévoilée jeudi dans L'Echo, précise ce dernier point en évoquant une "revalorisation considérable" du salaire minimum pouvant potentiellement dépasser les 10%.

La marge salariale, que les syndicats veulent indicative, resterait contraignante. Quant à la flexibilité au-delà des 0,4% pour les entreprises qui se portent bien, primes non récurrentes, chèques consommation, etc. sont bien sur la table, mais les syndicats craignent que ces avantages entrent en compte dans le calcul de la marge suivante (2023-2024). Selon La Libre, il est donc question d'autoriser les partenaires sociaux à ne pas reprendre ces avantages salariaux dans la norme. Quant à la question salariale, "on va grignoter pas à pas les réticences des uns et des autres en affinant les propositions". 

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