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"Les grands classiques, ce sont les coupures avec les couteaux à huîtres, les brûlures avec les feux d'artifices et les excès d'alcool de drogues et de vitesse. Quand on a deux mètres de neige comme il y a 40 ans, les gens étaient un peu plus prudents. Maintenant malheureusement, ils ont tendance à conduire beaucoup plus vite dans des voitures très confortables", a expliqué Lucien Bodson, chef de cliniques urgences SMUR-CHU de Liège.
C'est une soirée beaucoup plus chargée que les autres. "Vers 22-23h, les cas commencent à affluer. Pour le moment, c'est calme. On espère que ça va le rester et qu'on aura quand même l'occasion de boire un peu de bulles non alcoolisées dans le service, mais rien n'est moins sûr", a ajouté le chef de clinique.
Les effectifs n'ont pas été renforcés dans le service. "On a l'entraînement de tous les week-ends de l'année et on a l'habitude d'avoir des pics d'activité avec une légère augmentation de cas", a précisé Lucien Bodson.