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"Un seul verre peut déjà s'avérer dangereux", préviennent les acteurs de cette campagne, soit VSV (Vlaamse Stichting Verkeerskunde), Bruxelles Mobilité, Assuralia (l'union professionnelle des entreprises d'assurances), les Brasseurs Belges et l'institut Vias.
Selon une enquête européenne menée par ce dernier, près d'un Belge sur trois (30%) admet avoir conduit après avoir bu de l'alcool au cours du mois écoulé. Un pourcentage très élevé: seuls la Suisse et le Portugal affichent une proportion plus élevée de conducteurs qui boivent volontiers un petit verre.
"L'objectif est de faire comprendre que lorsque l'on conduit, on ne boit pas du tout. Quand il commence à boire, le Belge a tendance à boire beaucoup. Or malheureusement, quand on demande aux Belges qui reçoivent des amis s'ils font une remarque à ceux qui ont bu, généralement, la réponse est 'Non'. Il y a encore une trop grande tolérance vis-à-vis de l'alcool au volant. Le but est d'essayer de faire en sorte de changer les mentalités. Il y a des pays où l'on ne boit pas moins qu'en Belgique mais là-bas il est totalement inconcevable de reprendre le volant après avoir bu. En Belgique, ce n'est pas encore le cas", déplore Benoît Godart, porte-parole de Vias.
Un BOB doit être à 100% sobre
Un BOB doit toujours être choisi à l'avance afin d'être sûr de rentrer en toute sécurité. Et un BOB doit être à 100% sobre, insiste la campagne. Pour sensibiliser aux dangers de l'alcool au volant, une campagne d'affichage se déroulera en juin en Flandre tandis que des contrôles seront menés en juin, juillet et août partout ailleurs.
Ce week-end, la police fédérale et les polices locales organiseront un nouveau "week-end sans alcool au volant" avec des contrôles supplémentaires. L'an dernier, un Belge sur quatre a été soumis à un contrôle d'alcoolémie. Lors de la précédente édition estivale de BOB, la police a réalisé 324.000 contrôles et 2,7% des automobilistes avaient trop bu, "soit le meilleur résultat jamais enregistré".
