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250.000 logements insalubres en Wallonie: voici comment des investisseurs comptent s'y prendre pour les rénover

Selon des estimations, entre 30 et 40.000 logements ont été endommagés par les inondations. Pour la Wallonie, le défi du logement ne s'arrête pas là car il y a aussi 250.000 logements considérés comme insalubres. Avec le boom démographique, rénover ces habitations est devenu un enjeu majeur, c'est pourquoi un nouveau projet a été lancé.

Trois mois après les inondations, les habitants vivent une véritable crise du logement à Pepinster. "C'est catastrophique pour tout le monde, il n'y a toujours pas de gaz. Aucun commerce n'a pu rouvrir dans cette rue", réagit un passant dans la commune.

Le projet rassemble une vingtaine d'investisseurs. L'objectif est de lever des fonds pour rénover 1.200 logements par an, en demandant un partenariat avec la Région wallonne.

"On a besoin de l'argent du privé pour reloger toutes les familles et après les inondations qui sont passées ici à Pepinster, on voit l'état des bâtiments inoccupés et insalubres", souligne Walther Bertrand, directeur général du projet immobilier Wallog (Wallonie logement).

250.000 logements inoccupés et insalubres

Au total, la Wallonie compte 250.000 bâtiments inoccupés et insalubres. Les fondateurs du concept garantissent un modèle économique qui n'impacte pas les finances publiques. Mieux, 1.200 emplois seraient créés dans un secteur de la construction, toujours en pénurie de main-d'oeuvre.

Le projet assure un loyer abordable de 500 euros par logement et compte aider les agences immobilières sociales.

"On met notre réseau d'agents immobiliers locaux à disposition du projet Wallog, ce qui va nous permettre d'être directement sur le terrain, de repérer les biens qui rentrent dans le cadre technique et financier du projet", précise Eric Dejardin, le gérant d'une agence immobilière.

Ce projet immobilier doit encore trouver un cadre légal et convaincre le ministre wallon du Logement. Il y a urgence. En Wallonie, 300.000 logements doivent être créés d'ici 2030.

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