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C’est à quelques centaines de mètres de la gare de Ans que les câbles de cuivre ont été sectionnés à plusieurs endroits la nuit dernière, et emportés par les voleurs. "Les agents sont sur le terrain depuis une heure du matin, explique Julien Lecointre, ingénieur chez Infrabel, à la recherche du défaut pour commencer, et puis après à la remise en état des installations".
Aux environs de Liège, c'est loin d'être la première fois que ça arrive ces dernières semaines. "Cette zone-ci est particulièrement touchée puisque en un mois, on a recensé 11 faits", explique Frédéric Sacré, le porte-parole d’infrabel.
Cette nuit, ils ont emporté peu de câbles, mais comme à chaque fois, les conséquences au niveau de réparations sont importantes. Les retards s’accumulent : 17.000 minutes en 2018, c’est le triple de l’an dernier.
"En tête des priorités" de la police des chemins de fer
"Ca s’était atténué, c’est reparti de plus belle, et c’est catastrophique parce que le chemin de fer ne saurait pas tout surveiller", note un navetteur.
Actuellement, en région liégeoise, un est commis vol tous les 3 jours. Il y en a eu 124 depuis le début de l’année sur tout le territoire et cette recrudescence inquiète le gestionnaire du réseau.
"La police des chemins de fer s’est engagée à remettre en tête de ses priorités la lutte contre les auteurs. On pense que c’est une bande organisée et la mettre hors d’état de nuire permettrait déjà d’endiguer un bon nombre de faits qui ont été commis", ajoute Frédéric Sacré.
La majorité des vols de cuivre ces derniers mois, ont été commis dans deux régions : Liège et Namur-Ottignies.