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Le chauffard qui a tué Merel, l'adolescente 12 ans qui circulait à vélo dans Vilvorde, a été condamné 7 fois pour conduite sans permis. Comment a-t-il pu malgré cela continuer à conduire? On va voir que la législation repose sur la confiance. Il n’est en effet pas possible de mettre un policier derrière chaque citoyen. D’ailleurs, est-ce vraiment souhaitable?
En tant que conducteur, vous devez présenter votre permis lors de contrôles policiers, lorsque vous avez commis une infraction, et lorsque vous souscrivez une assurance pour votre véhicule. L’assurance et le permis sont obligatoires, mais qui va vous empêcher de prendre le volant si vous n’avez ni l’un ni l’autre?
Il n’est pas interdit d’acheter une voiture si on n’a pas le permis, et quand bien même, il serait toujours possible d’emprunter le véhicule d’un proche.
Si vous avez un retrait de permis, vous devez le laisser au bureau de police durant toute la durée de la déchéance. Si la condamnation fait suite à un accident mortel, vous ne le récupérerez qu’après avoir passé de nouveaux examens théoriques, pratiques mais aussi psychologiques et médicaux.
Cela, à nouveau, c’est la théorie, mais qu’est-ce qui vous empêche tout de même de conduire ? Physiquement rien.
Comme pour la conduite en état d’ébriété ou le GSM au volant. On sait que c’est interdit. A chacun d’assumer sa prise de risque.
Un conducteur arrêté, qui n’a pas de permis de conduire, risque une amende de 1 200 à 12 000 €, de 8 jours à 5 ans de déchéance, + 250 € de frais. En cas de récidive, ces montants sont doublés.
Un conducteur déjà déchu du droit de conduire, lui, risque un emprisonnement de 15 jours à un an, une amende de 3 000 à 12 000 et un retrait de permis qui pourrait cette fois être définitif.
