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Dans la cellule pédopornographie de la police fédérale, 7 agents travaillent quotidiennement. Autour d’eux, quelques saisies.
"Il y a des saisies notamment avec un suspect qui a abusé des enfants depuis 40 ans", indique Yves Goethals, membre de la cellule pédopornographie.
Leur tâche principale est de trouver des victimes belges dans toutes les images qui circulent sur le web. "On utilise des éléments provenant des arrière-plans, de la langue parlée… On a ainsi réussi à découvrir quatre victimes dans un dossier qui avait été ouvert", poursuit Yves Goethals.
En 2018, 18.000 contenus ont été passés par cette cellule. Des images, des vidéos… comme celles dont s’inspire la campagne choc de Child Focus. Ces contenus circulent beaucoup sur les réseaux sociaux. N’importe quel internaute peut devenir un témoin.
"Dix personnes voient plus qu’une seule personne. C’est pour cette raison que le rôle du public est intéressant pour nous", souligne Yves Goethals.
L’an dernier, 1556 PV ont été dressés. En dix ans, la cellule pédopornographie a permis d’identifier 199 victimes belges.
