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Des appels vidéo par centaines à raison de 4 jours de télétravail par semaine. Philippe et son collègue, employés dans une entreprise à Liège, espèrent retrouver le chemin du bureau le plus rapidement possible. Philippe est en télétravail depuis deux ans. "Je suis à la maison avec mon épouse. Quand je fais une pause, je descends… et on peut parler du chat. La vie (sociale) est très réduite. Je me réjouis d'aller au bureau."
Dans une entreprise liégeoise où seuls 4 employés sur 15 occupent le plateau, depuis le 20 novembre dernier, l’ambiance n’est plus la même.
Paulo, employé présent sur le plateau est interrogé : "Ne plus pouvoir se rassembler pour aller boire un verre ensemble. Tout cela nous manque. Le contact humain de manière générale. On avait nos petites habitudes, elles ont été complètement chamboulées."
Il est temps de libérer les entreprises
Toutes les mesures sanitaires sont prises pour retrouver les avantages du travail en présentiel. Benjamin Pirard est l'administrateur d’une entreprise informatique: "On a un métier de contact même si on est dans l'informatique. C'est nécessaire de pouvoir échanger au quotidien, pour trouver les solutions adaptées pour les clients. A la maison, ça devient difficile."
Sur la table du comité de concertation se trouve la négociation de 3 jours de télétravail décrétés dans un premier temps avant une levée complète de l'obligation comme l’exige déjà le patronat.
"Vu les chiffres, vu l'évolution positive de la situation, il est temps de libérer les entreprises et leur donner davantage de possibilités d'organisation", fait savoir Samuel Saelens, directeur du Pôle Compétences de l’union wallonne des entreprises.
La pratique d'autotests ou de quarantaines volontaires pourraient aussi s’appliquer dans un retour progressif sur son lieu de travail. Réponse ce vendredi lors du Codeco.