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Pour s’adapter aux chaleurs extrêmes, notre corps développe deux mécanismes. D’abord, via la circulation du sang. La pompe cardiaque permet de faire circuler le sang, qui, à cette occasion devient un liquide refroidissant. Le sang est envoyé aux extrémités du corps: les mains, les pieds où les vaisseaux se dilatent. La chaleur transportée par le sang est alors transmise à la peau et évacuée vers l’extérieur.
Ensuite, deuxième mécanisme de refroidissement : la transpiration. Chaque fois qu'une goutte s'évapore dans l'air, elle emmène un peu de chaleur avec elle. "On fait attention à ce que la peau soit toujours sèche. Quand vous dégoulinez, vous êtes moins efficace que lorsque vous laissez perler la sueur sur la peau", explique Michel Ouchinsky, médecin du sport.
Deux outils peuvent être intéressants pour évacuer cette transpiration. D'un côté, le ventilateur "pour brasser l'air autour du corps" et de l'autre, le brumisateur "afin de faire sortir la température du corps par les gouttelettes qui vont s'évaporer"
Les différents symptômes liés à la chaleur peuvent être la fatigue, des maux de tête, de la fièvre, ou des troubles du sommeil. Les dangers sont la déshydratation ou une insolation. Le risque le plus grave est le coup de chaleur, qui peut même entraîner le décès. Il correspond à une surchauffe de l'organisme avec une température au-delà de 40°C.
Quels sont les facteurs pouvant influencer l’impact de la chaleur sur un individu ?
- Le climat : par exemple, une humidité atmosphérique trop forte (qui rendra plus difficile la production de sueur, nécessaire au refroidissement) ou un jour sans vent (qui entrave aussi la transpiration)
- L’environnement : comme les régions fortement urbanisées où l’air circule peu
- Les facteurs liés à l’âge : les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.
- Enfin, certaines personnes sont plus vulnérables que d’autre parce que leur organisme réagit moins bien à la chaleur pour des raisons médicales
