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Coronavirus : quels sont les différents niveaux d'alerte prévus chez nous?

Un élément important des procédures est l'évaluation continue des risques de la menace et de l'évolution du Coronavirus. C'est l'Organisation mondiale de la santé qui s'en charge au niveau mondial. À l'échelle européenne, l'European Center for Disease prevention and control (ECDC de la Commission européenne) situé à Stockholm est l'organisme compétent. Pour le territoire belge, le Risk Management Group de Sciensano évalue régulièrement la situation. 

Une information rapide et une bonne évaluation des risques sont essentielles pour prendre les bonnes mesures. En Belgique, la ministre est conseillée par le Groupe de Gestion du Risque et un groupe de scientifiques et de virologues de haut niveau (Comité scientifique Covid-19).

Plusieurs scénarios possibles

Il existe des scénarios, des plans et des modules que le gouvernement peut utiliser pour protéger la santé publique sur son propre territoire.

Phase 1 (phase actuelle pour notre pays) :

L'objectif est de maintenir le virus hors du pays le plus longtemps possible grâce à une surveillance adéquate du territoire. Tous les médecins disposent pour cela de procédures claires pour détecter et traiter un patient qui pourrait être infecté.

Deux hôpitaux de référence sont prêts et un laboratoire de référence peut rapidement tester si une personne est positive. Par mesure de précaution, la quarantaine est parfois effectuée jusqu'à ce que la situation soit parfaitement claire. Des tests sont effectués dès la moindre suspicion.

Plus de 150 cas suspects ont déjà été testés, tous négatifs.

Phase 2 :

Si des contaminations par le virus se produisent tout de même, la propagation doit être arrêtée dès que possible afin qu'un minimum de personnes possible soient infectées.

Les patients infectés sont isolés dans un service spécialisé et soignés en toute sécurité. Toutes les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact étroit (famille, collègues, autres voyageurs) sont répertoriées, contactées et également placées sous surveillance. Si nécessaire, elles sont testées pour l'infection ou mises en isolement temporaire jusqu'à ce qu'il y ait une certitude

Phase 3 :

Si de nombreuses infections se déclarent dans le pays, les priorités sont d'accueillir, de traiter et de soigner les patients de la meilleure façon possible en les emmenant à l'hôpital ou en les soignant à domicile.

Si une capacité supplémentaire est nécessaire, des lits peuvent être libérés, par exemple en reportant les interventions et les admissions non urgentes ou en répartissant efficacement les patients entre les hôpitaux. Les hôpitaux ont des plans d'urgence avec des scénarios pour accueillir un nombre croissant de patients et le gouvernement peut également prendre des mesures à cet égard.

En cas de propagation importante d'un virus, le gouvernement peut prendre des mesures telles que celles qui sont actuellement prises en Italie : annulation des grandes réunions, fermeture des lieux où se trouvent de nombreuses personnes à proximité (cinémas, écoles, etc.) ou interdiction temporaire de certains déplacements.

Dans un tel scénario, le contrôle incombe à notre ministre de la Santé et au SPF Santé publique, qui travaillent avec les autorités sanitaires des Communautés et des Régions ainsi qu'avec les institutions et les experts scientifiques.

Ils sont soutenus en cela par tous les autres services publics du pays. Ils fournissent une assistance opérationnelle (par exemple, la défense en cas de quarantaine et de rapatriement) et transmettent toutes sortes d'informations utiles aux partenaires, aux entreprises et au grand public.

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