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Des faits de harcèlements sexuels dans des piscines flamandes: et en Wallonie?

Plusieurs incidents d’harcèlement sexuel commis en Flandre par des jeunes ont été constatés ces dernières semaines dans des piscines publiques. Un exploitant a même décidé d’imposer un contrôle d’identité dans plusieurs de ses établissements. Mais ce phénomène pour le moins inquiétant est-il aussi observé en Wallonie?

Ambiance de vacances dans les vagues d'Aqualibi à Wavre. Tout le monde est en maillot pour profiter, s'amuser mais aussi rester prudent. "Des fois, on sent qu'on se fait toucher. Il y a des regards aussi qui font qu'on se sent mal à l'aise", témoigne une jeune baigneuse présente. Une autre enchaîne: "Il y a 20 ans, dans le Rapido, il y avait toujours un coin où les gens s'arrêtaient pour essayer de toucher les jeunes filles. Maintenant, j'ai l'impression qu'ici tout est sécurisé et surveillé."

Le parc aquatique accueille chaque été jusque 3000 visiteurs journaliers. Pour les surveiller, douze maîtres-nageurs et deux agents de sécurité. Richard Congera, coordinateur à 'Aqualibi', explique: "Tout ce qu'on peut faire, c'est encadrer et gérer le mieux possible. Etre sûr que le client, une fois sorti de l'eau, se sente en sécurité." La direction d'Aqualibi et la police de Wavre se veulent rassurants. Aucune recrudescence de ce type de faits n'a été constatée cette année. Même son de cloche dans un établissement aquatique similaire à Ottignies/Louvain-La-Neuve. Pierre Coutisse est le directeur du domaine provincial du Bois des Rêves. Il informe: "Touchons du bois, on est pour le moment relativement épargné, mis à part une exception l'année passée. Sinon, c'est un phénomène qui ne nous est pas encore arrivé."

Pas besoin de contrôle d'identité, les faits sont rares. Les comportements suspects très vite repérés. "Nos maitres-nageurs ont été formés. On repère très vite un comportement anormal dans la piscine. En cas de comportement suspect, il y a un contrôle et une vérification qui est faite", Pierre Coutisse. Les piscines de Wallonie et de Bruxelles n'ont pour l'instant prévu aucune vérification à leur entrée. Maitres-nageurs, gardes champêtres voire la police assurent la sécurité.

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