Accueil Actu

Durant le ramadan, des familles musulmanes rompent le jeûne avec tous ceux qui le désirent: "On découvre des coutumes"

Les musulmans respectent le ramadan durant un mois pendant lequel, chaque soir, ils rompent le jeûne au coucher du soleil. Un moment important qu'une association propose, à tous ceux qui le désirent, de vivre de l'intérieur, aux côté d'une famille musulmane. Un reportage de Sébastien Rosenfeld et Steve Damman.

Rompre le jeûne avec des familles musulmanes est l'occasion de découvrir une tradition de l'iftar, le repas qui est pris chaque soir par les musulmans au coucher du soleil pendant le jeûne du mois de ramadan. Pour accueillir ses invités, Neslihan a passé plusieurs heures en cuisine pour préparer des mets typiques de son pays. La table doit être prête à l'avance. "C'est un grand bonheur pour nous d'accueillir des personnes, surtout quand on fait le iftar", a confié la jeune femme originaire de Turquie au micro de Sébastien Rosenfeld.

"On va découvrir nous aussi une cuisine qu'on ne connait pas, des coutumes qu'on ne connait pas", a répondu Paul, un des invités d'Erkan et Neslihan. L'heure exacte du début de repas change chaque jour jusqu'à la fin du ramadan en fonction du coucher du soleil. A table, Erkan a expliqué à ses convives qu'ils commençaient le repas en mangeant des dattes avant d'attaquer la suite. Ces fruits permettent de soulager l'estomac.

"Cet appel au dialogue est reçu"

Le coran prévoit des dérogations lorsque le jeûne constitue un risque pour la santé. "Moi je ne sais pas si j'y arriverai", a avoué Paul. "En Belgique on a des gens qui viennent de pays différents, de cultures différentes. c'est ca qui est si interessant", a précisé Griet, une invitée. Ces découvertes culinaires s'ajoutent aux histoires personnelles.

Depuis 2010, une association invite ses membres à accueillir des voisins autour de l'iftar. Pour la première fois, n'importe qui peut venir en s'inscrivant sur le site www.iftarons.be.

"Cette année, on est déjà à la moitié du nombre de personnes participantes, ce qui est vraiment bien. Ca veut dire que les gens sont receptifs, que cet appel au dialogue est reçu", a expliqué Hüseyin Cakmak, porte-parole de Fedactio.

À la une

Sélectionné pour vous