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En confinement, difficile pour ces grand-parents de vivre éloignées de leurs petits-enfants

La première phase du déconfinement débutera demain mais les grandes retrouvailles familiales ne sont pas encore permises. Nous avons voulu recueillir le sentiment des grands-parents. Des hommes et des femmes isolées de leurs enfants et parfois de leurs petits-enfants.

À Vottem, dans la commune d'Herstal, Chantal et Roger ont trois petits-enfants âgé de 14 à 22 ans. Ces grands-parents vivent difficilement l'éloignement. Alors à défaut de les voir, Roger recompose une photo de famille avec des perles : 53.000 à placer, de quoi s'occuper pendant le confinement. "On irait bien les voir mais si on se fait prendre..."

Rien ne remplace le contact direct

Georges, quant à lui a trois petits-enfants de 3, 5 et 7 ans. Ça manque énormément naturellement. Ma femme a été malade en plus donc il ne valait mieux pas de contacts. On ne les voit plus. Si, on les voit avec le téléphone", confie-t-il. Les contacts téléphoniques n'ont toutefois rien à voir avec un contact direct : "Ils essaient tous de parler, on comprend rien". 

En mode famille recomposée, Jean-Marc et Marie ont sept petits-enfants. Pour passer le temps sans la famille, tous les moyens sont bons :"Je fais du karaoke, je chante un peu parce que sinon on pète un boulon surtout qu'on est fort famille", témoigne Marie.

Pour trouver des grands-parents, nos journalistes sont allés dans les rues, sonner aux portes. Plusieurs demandes d'interviews ont été déclinées par ceux qui ont recommencé à voir leurs petits-enfants.

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