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Être propriétaire: la meilleure assurance des pensionnés contre le risque de pauvreté

Le Belge n’est pas vraiment gâté par le niveau de sa pension et environ 14% des retraités seraient sous le seuil de pauvreté. Les pensionnés qui disposent d’un patrimoine s’en sortent mieux que les autres. Pour la plupart d’entre eux, ce patrimoine est simplement la maison qu’ils ont patiemment payée au fil de leur carrière professionnelle. Et il ne faut pas être économiste pour s’en convaincre.

Le journal L’Echo a déniché une étude édifiante. Elle confirme sans surprise que l’habitation acquise constitue une échappatoire à la pauvreté. La disparition de l’obligation de payer un loyer fait clairement la différence en terme de pouvoir d’achat et de niveau de vie.

Ce qui est plus intéressant, c’est de constater que si l’on compare retraité propriétaire et retraité salarié en revenu net disponible, et bien de 14% de retraités pauvres, on passe à seulement 1,4%. C’est une énorme différence. Souvenez-vous hier, je comparais la Belgique et l’Allemagne. Chez notre voisin, il y a proportionnellement beaucoup moins de de propriétaires qu’en Belgique. Même si le niveau des retraites est un peu plus élevé qu’en Belgique, les personnes âgées pauvres y sont quatre fois plus nombreuses qu’en Belgique.

Le chercheur cité dans le journal L’Echo, monsieur Marx, cela ne s’invente pas, a identifié 3 facteurs susceptibles de faire basculer les citoyens en général dans la pauvreté : faibles revenus, économies insuffisantes et absence de liquidités pour faire face à une dépense imprévue de 1.000 euros. Si 6,7% des ménages belges font partie de cette catégorie, on y retrouve très peu de retraités. Ce qui confirme clairement l’enjeu d’être propriétaire.


Conseils

Envisager le plus tôt possible d’épargner pour son logement, même un petit peu, d’au plus tôt favoriser l’acquisition d’un bien immobilier plutôt que la location, quitte à le revendre pour acheter plus grand lorsque l’on a des enfants. D’y faire les travaux nécessaires pendant sa vie active. Quant aux gouvernement de continuer à favoriser, comme tentent de le faire les régions, l’acquisition du premier bien immobilier. Quant aux communes de continuer, avec les régions, à chercher les moyens pour que les plus pauvres puisse accéder à la propriété.

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