Accueil Actu

L'épreuve de français du CESS a fuité avant le début de l'épreuve: "Elle a été diffusée via certaines messageries dans la nuit"

Vous êtes nombreux à nous avoir signalé que l'épreuve de français du CESS avait fuité sur les réseaux sociaux. "Avant même d’arriver en classe des personnes m’ont dit le sujet de l’examen, il a donc fuité", nous écrit Pauline. 

L'information nous a été confirmée auprès du cabinet de la ministre de l'Enseignement, Marie-Martine Schyns. "L’épreuve de français du CESS à destination des élèves de 6e artistique et technique de qualification et de 7e professionnelle a été diffusée via certaines messageries électroniques dans la soirée et la nuit du dimanche 16 au lundi 17 juin. Cette épreuve est en cours de correction", nous indique Eric Etienne, porte-parole du cabinet.

"L’Administration générale de l’enseignement procède en ce moment à une analyse visant à déterminer l’ampleur de cette diffusion et si elle a pu avoir un impact en termes d’égalité de traitement entre élèves", précise un communiqué du cabinet de la ministre. 

Ce n'est qu'après avoir effectué cette analyse que l'on saura si l'épreuve est maintenue ou annulée. "Selon les premiers éléments collectés, la diffusion est intervenue assez tardivement et de manière relativement circonscrite. De plus, il convient de préciser qu’il s’agit d’une épreuve de production de contenu et non de restitution, ce qui limite l’impact de la diffusion", nous informe Eric Etienne.


Des faits "d'une extrême gravité"

Avant d'ajouter: "Par ailleurs, l’épreuve externe de français ne constitue qu’une partie des compétences évaluées en fin de secondaire en français. Les conseils de classes des établissements restent entièrement souverains dans leur analyse de fin d’année, basée sur le travail et les résultats obtenus lors des deux dernières années. De plus, dans le cas du CESS, ces conseils ont la latitude de déterminer la pondération de l’évaluation externe au regard de l’ensemble des compétences à évaluer".

Le cabinet de la ministre rappelle que ces faits sont "d’une extrême gravité". "Ils sont pénalement répréhensibles tant dans le chef du ou des auteurs de la diffusion prématurée que dans le chef des personnes qui auraient participé à la diffusion. La Ministre annonce dès lors qu’elle déposera plainte", peut-on lire dans un communiqué. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous