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Le projet Didacticar, une révolution pour les élèves des métiers de l'automobile

La ministre de l'Education Marie-Martine Schyns a assisté mardi à Mons à la présentation du projet Didacticar, qui doit permettre aux élèves des métiers de l'automobile de se former aux nouvelles technologies sur des véhicules didactiques de dernière génération.

Né d'un partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Fédération Belge de l'Automobile et du Cycle (FEBIAC), le projet a pour objectif de former les élèves des métiers de l'automobile aux dernières évolutions technologiques dans le secteur. Le projet a été présenté mardi au Centre de Technologies Avancées (CTA) installé au sein de l'école Saint-Luc à Mons. Des véhicules de dernière génération sont mis à la disposition du projet et des enseignants par des concessionnaires et des importateurs. L'objectif est que les élèves puissent acquérir la maîtrise du fonctionnement d'un maximum de véhicules, quel que soit le degré de technologie.


"Le secteur cherche chaque année quelque 2.000 nouveaux talents"

Le parc dont dispose le projet actuellement est de 9 véhicules "didactisés", de différentes marques et motorisations. Ces voitures sont réparties sur les 3 CTA à orientation automobile en Fédération Wallonie-Bruxelles, à Leuze, Namur et Mons. Ces autos "dernier cri" sont didactiques et permettent aux élèves, notamment sur base de pannes créées par des "boîtes à pannes", de comprendre les causes et trouver les solutions aux problèmes techniques. "Aucun autre secteur n'investit autant dans la recherche et développement que celui de l'automobile", a indiqué Joost Kaesemans, de la Febiac. "La palette de compétences des métiers dépasse aujourd'hui largement la mécanique pure et l'évolution technologique est loin d'être terminée. Didactiser des voitures de dernière génération permet de maximiser la formation des étudiants. Je soulignerai encore que le secteur cherche chaque année quelque 2.000 nouveaux talents."

De son côté, la ministre a indiqué que la didactisation des voitures a bénéficié d'un budget de 60.000 euros de la FWB. "Il est nécessaire de s'adapter à l'évolution technologique dans un tel secteur", a indiqué Marie-Martine Schyns. "Le but est de valoriser les filières de formation qui mènent aux métiers. On peut espérer que les différents secteurs concernés dans les CTA développeront aussi de nouveaux partenariats avec le monde professionnel."

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