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Les crèches restent ouvertes, c'est l'incompréhension pour Anna, puéricultrice: "On est vraiment les laissé-pour-compte de l'histoire"

Ce vendredi matin, le secteur de la petite enfance rencontre la ministre de la Petite enfance Bénédicte Linard. Ils discutent de la manière dont le soutien aux accueillants peut être renforcé. Les puériculteurs et puéricultrices ne comprennent pas pourquoi les crèches doivent rester ouvertes alors que même les cours en maternelle seront suspendus dès lundi.

Anna travaille dans une crèche de la région bruxelloise. "Finalement, on devrait parler des 'puéricul-tristes' et pas des puéricultrices parce qu'on est vraiment les laissé-pour-compte de l'histoire", lance-t-elle.

"Il faut une cohérence"

Pour la puéricultrice, il faudrait fermer les crèches au même titre que les maternelles. "Il faudrait que les décisions prises soient équilibrées, qu'il y ait une cohérence", estime-t-elle.

"S'il faut fermer les maternelles et qu'on a une bonne raison de les fermer et que les experts trouvent logique de fermer les maternelles, il n'y a pas de raison de ne pas fermer les crèches également", précise Benoit Hallet, directeur adjoint de l'UNESSA (la fédération de l'accueil, de l'accompagnement, de l'aide et des soins aux personnes).

Dans les deux cas, la distanciation sociale est impossible à respecter. "Parfois, les repas se donnent dans les bras donc c'est difficile. Les enfants nous éternuent dessus, nous toussent dessus. Des enfants viennent malades", explique Anna.

Le secteur demande, comme les enseignants, de figurer dans la liste des personnes essentielles à la vaccination.

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