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Les ESCAPE GAMES connaissent un grand succès: mais de quoi s'agit-il?

Les propriétaires rivalisent d'imagination et de technologies pour faire vivre une expérience unique aux participants.

Les escape games connaissent leur grandes heures après un essor très rapide. Il y a 5 ans à Bruxelles, il n'existait que 2 ou 3 lieux du genre, et aujourd'hui, ils sont une douzaine. À l'époque, ce n'était que des énigmes pour ouvrir des cadenas, mais aujourd'hui la plupart sont à la pointe en matière d'électronique et de technologie.

Les propriétaires s'estiment complémentaires en non rivaux : aucun n'a la même thématique. La diversité est d'ailleurs primordiale pour que la clientèle ne s'ennuie pas.

L'originalité, c'est presque une obligation pour continuer d’attirer de nouveaux clients. C'est le cas Escape Rush à Ixelles où Camille Mathoulin s'est rendue pour Bel RTL.

Imaginez : canapés en cuir, costumes 3 pièces dans les penderies et vieille machine Singer installée de l'autre côté de la pièce. C'est là que Vincent Collignon, le directeur d'Escape Rush accueille ses clients. "Vous êtes reçus chez un tailleur anglais, qui est en fait une devanture pour une agence privée de renseignements, qui vous emploie pour soulever des crises internationales", explique-t-il.


"On a sauvé une ville"

Votre mission : désamorcer des missiles en moins d'une heure. Le scénario est digne d'un film et demande de se réinventer très souvent.

"On n'a pas fait appel à des scénaristes mais je pense que c'est le rêve de tous les gosses de vouloir transformer tout ce qu'on a dans notre imaginaire d'un film en réalité, ajoute le propriétaire des lieux. Tous les 6 ou 7 mois, on construit une nouvelle salle, ce qui permet de démonter la première et de refaire la première sur une nouvelle thématique."

En attendant, Jade, la game master de la première salle, surveille un groupe en mission : "En fonction de ce qu'ils font, je peux les guider un petit peu plus. En fonction aussi de s'ils avancent vite ou pas, je peux leur donner un indice plus ou moins précis", explique-t-elle.

Cette fois-ci, la mission a échoué pour Frédéric et ses amis : "On a sauvé une ville, mais il y en a 2 autres qui ont été rayées de la carte"

Ils auront peut-être plus de chance dans la nouvelle salle qui ouvrira à la fin de l'année : une fidèle reproduction de la maison blanche.  

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