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Manger du foie gras et avoir bonne conscience... grâce à la science

À l'approche du Réveillon, il va bientôt se retrouver dans vos assiettes: le foie gras. Poêlé, mi-cuit, en terrine, sur des toasts ! Pour éviter de faire souffrir les oies lors du fameux gavage, en France, des chercheurs ont trouvé une technique scientifique.

C'est une oie qui n'a que quelques jours: sa propriétaire lui fait avaler une dose unique de sérum contenant des bactéries naturelles. Un processus qu'elle répète pour l'ensemble de l'élevage, quand les oisons n'ont que deux jours. Objectif: éviter le gavage des animaux.

"De plus en plus, on voit des mouvements pour le bien-être animal. Donc je pense que c'est une production d'avenir", explique Valérie Fosserie, la productrice de foie gras, dit naturel.

Des bactéries pour favoriser le gras

Le sérum stimule l'accumulation de graisse pour produire un foie naturellement gras, tout en respectant la législation propre à certains pays. Il s'agit de compositions de bactéries contenues dans l'animal lui-même.

"Ces combinaisons-là sont capables d' induire chez l'oison la programmation naturelle et parfaitement biologique du développement du gras dans le foie qu'on appelle un foie naturellement gras, car non gavé", précise le chercheur Rémy Burcelin.

Un foie gras trois fois plus cher

Une version moderne du foie gras qui entraîne tout de même une augmentation du prix: 1000 euros le kilo contre 300 euros pour le foie gras gavé de force.

Qu' en est -il dans l' assiette ? Le chef Simon Carlier est convaincu: "On a un produit qui est ferme et qui a une très belle couleur. Il a une belle densité et il a un goût très subtil et c'est surtout sa texture qui est remarquable."

Cette nouvelle méthode s'adresse aux marchés européens, américains et bien-sûr français. 

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