Accueil Actu

Métiers de contact (re)fermés en Belgique: Alexander De Croo explique pourquoi les autorités ont pris cette mesure

Alexander De Croo dirige le gouvernement fédéral depuis 6 mois et pour la seconde fois, il vient de décréter un reconfinement allégé. Sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, le Premier ministre a notamment commenté les mesures renforcées pour quatre semaines.

Dans ces restrictions, comme vous le savez, les métiers de contact ont subi une nouvelle fermeture. A cette annonce, Aurélie, tatoueuse en région liégeoise, a exprimé sa colère et son incompréhension sur les réseaux sociaux. La vidéo a été vue plus d'un million de fois.

Pourquoi ces métiers doivent-ils fermer leurs portes ? "Il ne faut pas sous-estimer la situation dans laquelle on se trouve. On est dans une nouvelle pandémie. Le virus a muté et est devenu beaucoup plus virulent. Les règles qu’on avait ne suffisaient plus", indique Alexander De Croo. "Beaucoup plus de jeunes se retrouvent dans les hôpitaux. 700 lits de soins intensifs sont remplis. On commence à aller vers la limite, où des choix vont devoir se faire. Ne sous-estimons pas l’état d’urgence dans lequel on se trouve."

Concernant précisément les métiers de contact, il déclare: "On a voulu prendre des mesures sur une période pas trop longue. Mais des mesures larges et solidaires dans la société. On a pris des mesures dans les écoles, dans le monde commercial… Par rapport aux métiers de contact, il y a des études qui montrent clairement que le taux d’incidence est plus élevé. Vous savez quand même de manière intuitive que quand vous êtes dans un salon de coiffure et qu’une personne vous coupe les cheveux, elle est très près de vous. Ce sont des gens très professionnels et mettent tout pour assurer la sécurité de leurs clients. On ne pointe pas du doigt un métier ou un autre. Il y a aussi des mesures de soutien pour les indépendants avec des montants jamais vus dans notre pays. Je sais que c’est difficile, mais c’est nécessaire de le faire durant une période, qui j’espère, ne sera pas trop longue."

 

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous