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Partir étudier la médecine en Roumanie comporte plusieurs avantages: "Mais c'est très cher", souligne une étudiante belge

Alors que les étudiants français sont chaque année plus nombreux a venir étudier chez nous. De plus en plus de jeunes belges qui veulent étudier la médecine partent en Roumanie. Ils veulent surtout éviter l'examen d'entrée en vigueur chez nous. Le cursus dure 6 ans dans des écoles privées.

Ensuite les jeunes médecins belges reviennent chez nous pour se spécialiser. Ils sont une trentaine actuellement à avoir fait ce choix. Ce qui aggrave les problèmes de pénurie.

"On a des médecins importés de l’étranger qui ne viennent pas ici pour combler la pénurie en médecine générale alors qu’on ne nous pousse en Belgique à aller dans ce secteur. On nous empêche presque de faire une spécialisation et puis derrière on va chercher des médecins dans l’Europe de l’Est pour combler les trous qu’il y a dans les hôpitaux", explique Quentin Lamelyn, coprésident du comité inter universitaire des étudiants en médecine. "Il y a des médecins en formation qui sont surmenés et qui travaillent parfois plus de 70h par semaine. Il y a le burn-out qui est de plus en plus présent… Et puis il y a des blocages politiques au niveau des études…"


"C’est quand même très cher"

Un détour par l’étranger pour aller étudier la médecine a quelques avantages. "Ce qui est très bien quand on part à l’étranger pour se former, c’est que quand vous arrivez en Belgique, il n’y a pratiquement aucune barrière quant à l’obtention de ce fameux Inami et pour avoir du travail", précise Quentin Lamelyn.

La Roumanie propose depuis plusieurs années des formations et a attiré jusqu’ici pas mal de Français qui avaient échoué au concours. "Dans ce pays, il y a des facs privées qui organisent les cours en français depuis quelques années et donc la formation est d’une qualité tout à fait respectable et le taux d’échec est très faible", ajoute Quentin Lamelyn.

Manon, 19 ans, a échoué à l’examen d’entrée en Belgique. La Roumanie, elle y a pensé mais pas très longtemps. "C’est quand même très cher. C’est de l’ordre de 5 à 8000 euros l’année et pour moi ce n’était juste pas possible", indique-t-elle.

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