Accueil Actu

Pas d'assouplissement en vue pour les métiers de contacts: "Nous sommes tributaires du respect des autres", déplore le vice-président des coiffeurs de Belgique

Les demandes d'assouplissement ne sont plus vraiment sur la table du prochain comité de concertation qui aura lieu vendredi. Le Premier ministre Alexander De Croo l'a confirmé dans le RTL Info 19 heures mardi. Concernant une reprise des métiers de contact, le chef du gouvernement fédéral s'est montré intransigeant : "Quand on pourra assouplir, ils feront partie du premier groupe. Mais je pense que si on regarde les chiffres maintenant et la situation à l'étranger, la discussion de vendredi n'est pas une question d'assouplissement".

Pour Patrick Dumont, vice-président des coiffeurs de Belgique cette annonce n'est pas une grande surprise. Il assure ce matin au micro de Bel RTL que les travailleurs de son secteur restent dubitatifs quant au fait que la remise en route des métiers de contacts pourraient avoir un impact sur l'épidémie : "Nous restons toujours en attente d'une étude qui nous a été promise et qui démontrerait que les métiers de contact sont vecteur d'augmentation de cette pandémie".

Patrick Dumont affirme entendre que les indicateurs de la pandémie n'évoluent pas correctement. En revanche, il ne comprend pas que les coiffeurs se retrouvent "à la fin de l'équation". Alors que le Premier ministre affirme que certaines mesures comme le télétravail par exemple ne sont pas toujours respectées, le vice-président des coiffeurs de Belgique déplore que sa corporation se retrouve "tributaire des chiffres et du respect des autres". Il assure notamment que les coiffeurs mettent en place les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de chacun. "Nous respectons les gestes barrières, des coiffeurs ont acheté des thermomètres infrarouges pour prendre la température du client", rappelle-t-il.

Covid-19 en Belgique: voici où en est la situation ce mercredi 16 décembre

À lire aussi

Sélectionné pour vous