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Positive Belgium: le portrait de Philippe, bénévole exemplaire à la clinique de Bouge

Certains s’engagent pour la défense des animaux, d’autres pour les plus démunis ou encore pour les personnes malades. Aujourd’hui en Belgique, plus de 2 millions de personnes sont actives comme bénévoles. C’est la suite de notre série de reportage « Positive Belgium », consacrée au volontariat. Ce midi, on fait le portrait de Philippe Gilles, retraité après une carrière dans la finance. Tous les mercredis, depuis 6 ans, il travaille comme bénévole à la clinique Saint-Luc de Bouge.

"J’arrive tôt le matin et je pilote les gens aux endroits où ils doivent aller", explique Philippe. "Quand je vois qu’ils ont certaines peurs, certaines craintes, je leur prends la main, je reste un peu près d’eux et j’essaye d’amener de l’humour."


"Aider le patient au mieux"

"Ce qui m’a plu particulièrement chez Monsieur Gilles, c’est qu’il a ce souci de l’autre, le souci de vouloir aider pour accompagner le patient au mieux dans sa démarche au niveau de l’hôpital", explique Marie-Pauline Poisseroux, adjointe du directeur des ressources humaines à la clinique Saint-Luc.

"Je me sens assez disponible pour rassurer les personnes. Il y a beaucoup de villages aux alentours et les personnes arrivent dans une clinique, un lieu impressionnant. Je suis là pour les accompagner entre le travail des infirmières et des médecins".


"Si on avait que des bénévoles comme lui, ça serait génial!"

"Quand on est dans le jus, souvent, il nous aide à remonter nos patients", raconte Noémie, brancardière. "On lui dit "Tu peux monter au 3e étage pour remonter monsieur ou madame", et il le fait volontiers. Heureusement qu’il est là! Si on avait que des bénévoles comme lui, ça serait génial!"


"Je suis à l’écoute, simplement"

"Je suis à l’écoute, simplement", explique Philippe Gilles. "Ça leur fait plaisir de pouvoir parler. Il y a beaucoup de solitude. Vous sentez qu’il faut apporter quelque chose, car il y a beaucoup d’abandon chez les personnes âgées."


"J'ai été beaucoup confronté à la mort"

" J’avais un métier dans la vente, financier responsable d’une firme en Belgique, et je rendais visite dans des cliniques de temps en temps. Quand cela s’est présenté, j’ai accompagné des personnes qui étaient en fin de vie. J’ai été beaucoup confronté à la mort. J’ai perdu un frère jumeau quand j’avais 4 ans."

En venant le matin en bus je me dis "Où est-ce que je vais encore?", et en rentrant chez moi, mon cœur est rempli de ce que j’ai pu partager, en sentant que plusieurs personnes avaient ressenti de l’amour, de l’attention.

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