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Pourquoi des jeunes veulent-ils devenir policiers malgré le danger et la violence? Nous avons suivi trois jeunes recrues

En 18 ans, 27 policiers ont perdu la vie en Belgique alors qu'ils étaient en service. Aujourd'hui encore, être policier signifie, parfois, mettre sa vie en danger. Une réalité qui n'effraie pas les jeunes agents. L'an dernier, près de 2.500 candidats ont entamé une formation pour devenir policier. Un chiffre en progression par rapport à l'année précédente.

Nous avons suivi Carole et Sophie. Elles sont entrées dans la police il y a quelques mois. Pour elles, devenir policières était un choix naturel. "La police m'a convenu pour ne pas être tout le temps derrière un bureau et pour être au contact des gens, avoir le sentiment qu'on peut aider les gens, et qu'on est utile", confie Sophie.

Carole, elle, est baignée dans ce milieu depuis toute petite. "Etant donné que mes parents ainsi que mes beaux-parents étaient tous les quatre policiers… C'est vrai que pour moi le métier de policier c'était la normalité", nous dit-elle.

Gérer le danger et la violence

Avec un grade d’inspecteur, elles peuvent toutes les deux intervenir sur le terrain. Un exercice qui n’est pas toujours simple au quotidien. Les policiers sont parfois victimes de violences. Un risque qui n’a pas empêché les deux jeunes femmes à s’engager dans la police.

"Ça fait peur, mais au même titre que j'ai peur d'avoir un accident de la route, que j'ai peur d'un attentant dans un grand magasin quand je fais mes courses", explique Carole.

"Sur le terrain, c'est grâce aux collègues qu'on augmente le sentiment de sécurité. En travaillant avec des collègues qui connaissent leur métier", indique Sophie Lecleir.

La sécurité des citoyens l'emporte

Pour les deux jeunes femmes, leur métier est avant tout gratifiant. Marie, policière depuis deux ans, partage le même avis. Son engagement dans la police s’explique par plusieurs facteurs. "Avant tout pour être proche du citoyen. Pour avoir un contact avec lui et aider. Pour la stabilité de l'emploi aussi, c'était important", confie Marie.

En 2018, près de 2.500 candidats ont entamé une formation pour devenir policier. Tous sont conscients des risques du métier. Mais la sécurité des citoyens belges l’emporte sur tout le reste.

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