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Prendre un congé parental en demi-journées, ce sera bientôt possible... avec l'accord de l'employeur

Les députés de la majorité siégeant dans la commission des Affaires sociales de la Chambre ont présenté mercredi ce qu'ils ont qualifié d'accord parlementaire d'été, sur le mode de l'accord gouvernemental de l'été 2017. A leur conférence de presse participait également la cheffe de groupe cdH Catherine Fonck.

Le président de la commission Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a salué la présence de Mme Fonck, alors qu'elle ne fait pas partie de la majorité. "Pas encore! ", a réagi cette dernière qui, quelques heures plus tôt avait déjà souligné la proximité de la proposition de la majorité sur l'avortement avec le texte qu'elle avait déposé il y a deux mois.

Concrètement, cet accord social de l'été porte sur six textes qui pourront être adoptés dans les prochains mois. Il s'agit de l'autorisation de prendre son congé parental hebdomadaire en demi-journées, de prendre un congé parental à temps partiel en optant pour un congé complet une semaine sur deux, moyennant l'accord de l'employeur.

Un congé d'assistance pour les parents adoptifs

Les parents adoptifs pourront prendre un congé d'assistance dont le nombre de jours sera équivalent à celui dont bénéficient les parents naturels. Le nombre de semaines passera progressivement à 17 semaines en 2027, ce qui équivaut aux 15 semaines de congé de maternité et aux 2 semaines de congé de naissance. Une autre proposition de loi met un terme à l'interdiction faite aux employeurs de mettre des travailleurs en activité plus que 13 dimanches par an, hors saison, dans les commerces situés dans les régions touristiques (Côte, Ardenne, certaines zones à Bruxelles...) Les métiers en pénurie font également l'objet d'un texte qui passera la rampe du parlement. Il n'y aura plus de revenu minimum (33.221 euros) comme condition permettant à un employeur de conserver un travailleur pour lequel il a investi à travers une convention de formation.

Enfin, une dernière proposition de loi vise à supprimer le 'prix de l'amour' via une immunisation du plafond des revenus du conjoint d'une personne handicapée qui pourra dès lors conserver dans la totalité le montant de son allocation d'intégration. L'ensemble des propositions bénéficie du soutien du gouvernement fédéral pour un montant de 10 millions d'euros.

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