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Privés de fêtes, de sorties et de leurs amis,ces jeunes se confient à cœur ouvert: "On n'a pas pu fêter nos 18 ans"

Comment les plus jeunes traversent-ils cette période particulière? L'adolescence est habituellement synonyme de "découverte de la liberté". Un apprentissage bien compliqué par les règles sanitaires. Nous sont allés à la rencontre de ces jeunes que certains appellent déjà la "génération sacrifiée".

Alexandre, 15 ans, est en troisième secondaire. Il ne supporte les privations de liberté. "C'est énervant, on ne peut pas faire ce qu'on veut. On nous surveille beaucoup. La police vient nous contrôler alors qu'on ne fait rien de mal. On nous oppresse beaucoup", regrette-t-il.

Même sentiment chez Victoria, 18 ans, qui a entamé des études de psychologie à l'université. Elle pense souvent à tout ce qu'elle va devoir rattraper. "Toutes les fêtes qu'on rate... On n'a pas pu fêter nos 18 ans on n'a pas pu partir en voyage rhéto. On est privés de toutes nos belles années que tout le monde nous a toujours vantées", souffle-t-elle. 

On aura vite 20 ans et on sera bientôt adultes

Benjamin, 21 ans, cherche du travail dans le secteur de la vente. "Personne ne me contacte parce qu'il y a quasiment plus de travail. Si j'étais en retraite, je m'en fouterais. Je resterais chez moi. J'ai 21 ans et j'aimerais bien trouver du travail pour vivre dans mon propre appartement mais je n'y arrive pas", déplore-t-il. 

Lucie, elle, a 22 ans et termine ses études en architecture d'intérieur. Elle imaginait une fin de parcours plus festive. "C'est notre dernière année d'école et on aurait bien voulu en profiter normalement. C'est frustrant de ne plus avoir une petite vie à côté des études, de n avoir plus que les études comme tracas et de ne plus profiter à côté", regrette la jeune femme.

À 16 ans, Jarod est en 4e secondaire, option coiffure. Il ne supporte plus le masque. "Je n'arriverai pas à continuer à mon avenir avec un masque. C'est trop difficile. Avec les filles, j'aime bien voir leur beauté. Avec le masque, euh.. Je n'aime pas", plaisante-t-il. 

Jalil, 16 ans, en 4e secondaire artistique, s'inquiète du temps qui passe. "On ne s'amuse plus comme avant. On doit rentrer chez nous et c'est du temps perdu. On aura vite 20 ans et on sera bientôt adultes", le jeune homme. 

Faut-il s'inquiéter pour eux? Combien de temps vont ils tenir le coup? Tous nous confient vouloir mettre un terme rapidement à cette situation devenue compliquée à gérer. 

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